histoir d amour a poudlard

Rogue s'est encore pris un râteau!

Le râteau de Rogue par Lily la myope.

Notre bonne vieille Lily, comme tous les premiers de classe qui se respectent était dotée d’une affreuse myopie. Mais cette petite coquette n’aimait pas du tout ressembler à un crapaud qui louche derrière des culs de bouteille, alors elle refusait de porter des lunettes. On se demande aussi si elle n’avait pas un problème d’odorat, mais ça c’est plus difficile à prouver. Toujours est-il que cela lui joua un tour : elle tomba amoureuse de Severus Rogue. Ce dernier, peu habitué à des marques d’affection, la rembarrait brutalement de son célèbre « sale sang-de-bourbe ! » Mais malgré tout, il commençait à se prendre au jeu et l’appelait en lui-même sa « petite sang-de-bourbinette chérie ».

Un beau jour, le Professeur Mc Gonagall fit appeler Lily dans son bureau. Elle lui tint un peu près ce langage : « Mlle Evans, vos résultats sont brillants. Mais ils le seraient encore beaucoup plus si vous n’étiez pas obligée de plisser les yeux pour regarder au tableau comme une vieille taupe ! Je suppose que si vous refusez de porter des lunettes, c’est que vous craignez pour votre sex-appeal, et bien vous avez tords ! Regardez-moi, par exemple, cela renforce mon coté sévère et sexy, et les hommes en redemandent ! Alors n’hésitez pas plus longtemps si vous ne voulez pas avoir des problèmes aux BUSES ».

Lily était bien déconfite. Elle savait que même avec des lunettes, elle ne ressemblerait jamais à la Domina Maîtresse femme qu’était Mc Gonagall, elle était bien trop mièvre pour cela. Mais si elle continuait de refuser le port de lunettes, celle-ci pourrait se vexer ou pire, ses résultats scolaires pourraient en pâtir ! Et ça, c’était hors de question. Chemin faisan (je me suis toujours demandé pourquoi on disait chemin faisan et pas chemin poulet ou chemin perdrix), elle tomba sur Rogue. Lui qui était toujours si brimé par ses petits camarades de classe à cause de son physique (elle n’avait d’ailleurs jamais bien compris pourquoi) serait sûrement de bon conseil pour ce dilemme épineux. Comme de bien entendu, il lui dit tout net : je t’aimerai quelque soit ton apparence, Lily ! Il venait de faire de bonnes résolutions et c’était bientôt Noël alors pourquoi attendre le 1^er janvier, voilà ce qu’il s’était dit. Tout le reste de l’après-midi, il allait ressasser cette phrase qui lui était délicieuse… enfin, il lui avait dit ! « Je t’aimerai quelque soit ton apparence, Lily ! » Que c’était héroïque !

C’était sans compter que dès que Lily chaussa ses nouvelles lunettes, elle trouva Severus répugnant et s’enfuit dans les bosquets avec ce grand dadet de James Potter qui était décidément plus agréable à regarder. La peste soit des optiiens ! c